Publié dans Société

Etudes à l'étranger - Un investissement vers l'indépendance éducative

Publié le lundi, 05 février 2024

Le coût moyen des études à l'étranger pour les étudiants malagasy pourrait atteindre jusqu'à 2.000 dollars par année scolaire, en particulier dans les pays asiatiques, selon Jacquis Fanambinana, directeur général de l'agence Fan Education. Lors de l'annonce publiée hier par Education Global Expo 2024, il a souligné que de nombreux Malagasy optent pour des études à l'étranger, principalement au Canada. Cette tendance, motivée par la recherche de nouvelles opportunités, souligne la diversité des coûts en fonction du pays choisi et met en avant la priorité accordée à la recherche au Canada comme facteur clé, révélant le potentiel individuel. Il a mentionné que la protection de l'art humain contre la passion de la découverte de nouvelles choses est souvent citée comme raison principale de cette migration étudiante. 

Malgré les avantages de l'indépendance acquise à l'étranger, il a noté que les étudiants malagasy continuent à vivre sous l'influence de leurs parents pendant leurs études à Madagascar. Le directeur a souligné que la véritable amélioration de l'humanité se produit lorsque les étudiants acquièrent une indépendance accrue, notamment lorsqu'ils étudient à l'étranger. Présente à Madagascar depuis huit ans, l'agence Fan Education facilite l'accès à des études à l'étranger, privilégiant les pays anglophones tout en envoyant des étudiants en Allemagne, en Europe, en Espagne, en Suisse, au Royaume-Uni, à l’île Maurice et en Asie. Dans le cadre de leurs efforts, l'Agence organise l'Education Global Expo 2024 les 9 et 10 février prochains, où des universités situées dans huit différents pays seront présentes pour informer et guider les étudiants malagasy dans leurs choix éducatifs à l'international.

Trouver son chez-soi loin de chez soi

Kaloina Andriamanondehibe partage son expérience de la vie d’étudiante malagasy au Canada, particulièrement à Québec. Quitter le cocon familial pour s'installer à des milliers de kilomètres n'est pas toujours une tâche aisée. Elle décrit les défis excitants et parfois complexes de la recherche d'un chez-soi, des astuces pour trouver un logement, des premiers pas dans la décoration d'appartement. Selon Kaloina, la première étape est souvent de s'installer chez un proche, mais l'indépendance réelle peut commencer en vivant dans une ville inconnue, tout en apprenant à tout gérer soi-même. Elle partage des conseils pratiques pour faciliter cette transition, notamment la réservation en ligne de logements à l'avance et l'exploration des annonces sur le campus. Elle recommande particulièrement la réservation préalable en ligne pour ceux qui étudient à l'université Laval. Les étudiants déjà sur place peuvent consulter les babillards sur le campus pour trouver des chambres à louer dans des colocations étudiantes. Trouver un colocataire malagasy peut être une préférence, et Kaloina mentionne que des groupes sur Facebook comme « Malagasy Canada » ou « Gasy Miray eto Québec » sont des plateformes où des annonces de logements sont fréquemment postées. Elle  souligne l'importance de divers critères lors du choix d'un logement, tels que la proximité de l'université, le voisinage, les transports en commun et l'accès aux supermarchés. Elle propose également quelques quartiers comme Montcalm, Saint Jean-Baptiste, Sainte-Foy, Saint-Roch, Saint-Sacrement, Saint-Sauveur et Vieux-Québec qui sont recommandés à Québec pour les étudiants universitaires. 

 

Carinah M.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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